jacotte tête de linote

 J'ai été une maman "anxieuse permanente", et professionnellement aussi. #  ma peur de maman était qu'on vienne à disparaître tous les deux.... un accident est si vite arrivé.... que mes enfants ne soient pas encore autonomes.... et qu'ils tombent entre les mains de gens mal intentionnés. # professionnellement, c'était de ne pas y arriver physiquement et financièrement. Bon, c'est limite paranoïaque, mais l'anxiété çà ne se commande pas. Aujourd'hui, j'ai 59 ans et demi, mes enfants sont adultes et heureux, j'approche de la retraite et ayant fini de rembourser mes emprunts, j'attends sereinement les "grandes vacances". J'ai ramé, ramé, .... mais ce qui m'a sauvé, je pense est mon esprit 'scientifique": à chaque problème, on cherche une solution, sinon la meilleure, au moins la moins mauvaise..... mais on ne reste pas sur un échec....... Je bouquine, je réfléchis, je teste, j'observe et j'optimise. L

Pendant environ 25 ans j'ai fait un menu de huit jours, accroché par des magnets sur le frigo. Je n'ai pas honte de le dire... çà a démarré un jour de galère, pas assez d'argent pour faire les courses comme j'avais l'habitude de les faire, et le devoir d'attendre que la paie de lait arrive sur le compte pour ne pas payer d'agios.... .... la méthode du jour: j'ai listé tout ce que j'avais de nourriture à la maison, dans le frigo, le placard, le garage, le congel..... et j'ai fait des menus avec pour aller le plus loin possible............. et çà a marché. J'y ai également constaté nombre d'avantages...... une alimentation plus diversifiée, plus équilibrée, moins onéreuse et moins de gaspillage..... en finir avec le "je fais quoi à manger ce soir ?"...... la possibilité de déléguer aux enfants qui, ainsi, apprennent aussi..... une considérable diminution de la charge mentale. De temps à autre, il m'est arrivé d'essayer san

 Un handicap cognitif est difficile à définir. C'est le fait de ne pas comprendre, ne pas savoir que faire qui entraine le "rejet". Donc, lorsque Nico (TDA et TSA) était enfant, je m'appliquais à expliquer ses difficultés, ses différences pour que mon interlocuteur puisse s'y adapter........ ......... et la  réponse était parfois: "non mais, les autres aussi!!!". J'avais l'impression d'avoir parlé dans le vide, d'avoir mis beaucoup d'importance dans une "lapalissade". Ce que ne comprennent pas ces personnes est que ce sont des difficultés quotidiennes, des efforts de chaque instant qui vous bouffe une énergie phénoménale..... et que le meilleur remède, la meilleure aide n'est pas "l'assistanat", mais la bienveillance de l'entourage. Alors, dire ou ne pas dire? - si on ne dit rien Nico passe pour un "mal éduqué", un "imbécile", un "trop gâté", un...... - si on dit, il passe

Ben oui... ne pas avoir payé la cantine, la voiture qui lâche... avoir la hantise de ce qu'on va trouver dans la boite aux lettres ..... et enfin, entendre quelqu'un vous reprocher un impayé, sans savoir quand et comment sortir de ce cauchemar.... çà fait mal. J'ai, moi aussi vécu avec ce stress.... jusqu'à avoir trouvé "les" solutions. Déjà, faire un état des lieux; sur une année, listez: Rentrées : - les rentrées mensuelles, celles qui sont sûres ou "environs": salaires, allocations, ventes ou prestations . - les rentrées ponctuelles prévues: crédit d'impôt, activité saisonnière . Sorties: - les sorties mensuelles connues ou "environs": edf &co, loyer, trajet, banque, nounou , argent de poche. - les sorties ponctuelles prévues: vacances, activités enfants, écoles, vêtements&rentrée. - mettre une somme annuelle pour les imprévus: la voiture ou le frigo qui lâche, le toit à réparer vérifiez que les sorties ne sont pas supérieure

 Salade de fruit jolie jolie.... Plus sérieusement, si on vous demande de répéter "pomme poire banane", normalement tout va bien... Si on vous demande de répéter "pomme poire chou abricot mangue carotte céleri tomate haricot oignon", çà le fait déjà moins. Prenons, dans la vie de tous les jours et/ou au travail.... avec une longue liste de choses à faire. Rien qu'à regarder la liste, il y a de quoi se décourager. La première chose à faire est de "prioritiser" les tâches.... Pour moi, c'est simple, mais je sais que çà ne l'est pas pour tout le monde.... alors, faire comme on peut et/ou demander à un œil extérieur. La liste étant rangée de façon optimale, il y a deux façons de s'en servir: - De manière Séquentielle: On s'active à la première tâche, sans se préoccuper du reste, allant jusqu'au bout, se préparant à cocher la petite case qui va avec et lire sur la liste la tâche qui vient juste après. Ok, çà semble, clair, net, efficace,

seul, on va plus vite.... à deux, on va plus loin...  je ne vous apprend rien. Lorsque Elisabeth était ado, on faisait les mots fléchés à deux... on se complétait, ayant des connaissances différentes.... chacune son crayon, on parcourait la grille sans jamais se gêner... top. Lorsque j'étais au lycée... un dimanche soir, veille d'un contrôle trimestriel très important. Murielle, qui rentrait habituellement le lundi matin, vient me voir au dortoir: " Jacqueline, je suis malade, je n'arrive pas à travailler.... peux tu m'aider ?".... aussitôt dit, aussitôt mis au travail de révision....... A 3h du matin, nous avions fait le tour, et il était plus que l'heure d'aller se coucher.... lever à 7h.... 4h de contrôle à 8h. La semaine suivante, retour des copies.... bibi, 16/20.... mumu malade, 13/20.... meilleure note à suivre 9/20..... pas besoin d'explication.... top. Lorsque Armand était en "activité", je trayais le matin, et lui, le soir.... A

 la patience a des limites... il y a des moments où écrire ce qu'on a sur la patate fait du bien.... pour repartir du bon pied. il y a quelques semaines j'ai écrit un article sur linked in.... par mesure de simplicité, je donne le lien d'un ami qui l'a partagé sur son blog....  la neurodiversité dans le travail      parler des choses ne donne pas une solution immédiate.... mais peut ouvrir des pistes de travail.